Au volant d'une voiture de rêve

Mercredi dernier, 11h45. Je gare mon Sharan sur le parking et m'éloigne sans me retourner. Dans moins d'une heure, je vais conduire un bolide beaucoup plus alléchant : une Porsche en circuit fermé. Bien entendu, mes amis m'ont suivi pour assister à l'événement. Après tout, ce sont tout de même eux qui m'ont régalé de cette aventure. Je donne mon permis à l'entrée et rallie la file d'attente. Je suis surpris par le monde. Je n'ai aucune passion pour les files d'attente, mais cela veut dire qu'ils sont demandés. Et ça, c'est plutôt rassurant. Dix minutes plus tard, je gagne la salle de briefing où un instructeur nous livre les bases du pilotage. L'objectif n'est pas de nous transformer en pros mais de mieux saisir les phénomènes physiques qui se produisent quand on freine ou accélère. Je craignais que ce brief soit embêtant, mais le moniteur fait heureusement participer tout le monde. Le seul problème, c'est qu'on est un peu serrés : chaque participant est venu en masse et la salle est pleine comme un oeuf. A la sortie du briefing, on gagne finalement le bas-côté du circuit où nous sommes accueillis par Stéphane, qui manage les ordres de passage au micro. Il appelle tour à tour chaque participant, qui s'équipe alors d'un casque et rejoint le véhicule en bord de piste. Le tout est très sonore, mais tout paraît organisé aux petits oignons. Enfin, j'entends mon nom au micro. Mon tour est venu. J'embarque avec d'autres à bord d'une Camaro pour découvrir le terrain. Celui-ci présente plusieurs courbes serrées mais également une superbe ligne droite, idéale pour s'offrir une pointe de vitesse ! Après ce premier tour de reconnaissance, je suis de retour sur le bord de piste et c'est de nouveau l'attente. Autant vous dire que je ronge mon frein, après avoir vu la piste. Puis mon nom est une nouvelle fois appelé. On y est ! Après un dernier salut à mes amis, je monte à bord de la Porsche et m'assied côté conducteur. Je règle mon siège. Je dois être bien installé pour savourer ces tours ! Finalement, j'appuie sur le bouton de démarrage et le moteur se met à ronfler. Extraordinaire sensation ! Je me lance dans la voie d'accélération pour entrer sur la piste ; l'accélération est diabolique. Au début, tout ce dont je rêve, c'est d'accélérer au maximum. Mais cette Porsche est une merveille qui compte 490 chevaux : il vaut donc mieux la manœuvrer prudemment. Le moniteur me livre quelques conseils pour freiner et prendre la meilleure trajectoire, histoire de profiter de l'expérience à fond. Et croyez-moi, j'en profite. Je fais chanter le moteur. Je suis aux anges. Néanmoins, cinq tours, ça passe à toute vitesse. Et une demi-heure plus tard je retrouve à mon grand regret mon Sharan. Comme vous pouvez vous en douter, le choc est un peu rude ! Retrouvez plus de renseignements sur l'organisateur du stage de pilotage en Porsche.